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Thy-le-Bauduin

  • Thy viendrait de thyers variante de thier ou tier signifiant «monticule»; pour certains, viendrait du nom du ruisseau le Thiriau ou Thyria, mais le radical tero n’est pas connu pour les rivières.  Bauduin tirerait son origine du nom d’un légionnaire romain qui y aurait vécu.
  • les thyriobalduiniens, épithète «godis » (en wallon godi = éleveur de verrats, d’où peu propres).
  • terrains et sol variés avec quelques coteaux, entre 190 et 260 m d'altitude; forêt domaniale de «Tcheslet » ou «Cheslé».
  • zone essentiellement rurale et agricole.
  • 378 ha ; 418 habitants (31/12/2007).
  • Axes  routiers : N5 Charleroi-Philippeville ; N532 Rouillon-Fraire.  Bus ligne Charleroi-Philippeville


HISTOIRE

Présence de l’homme : dès la préhistoire par la découvertes d’armes en silex et d’un menhir situé à la «Pierre du Diable» (enlevé au 19e siècle pour le revêtement intérieur d’un four à coke du bassin de Charleroi); au «Cheslé» ou «Cheslez », vestiges d’une forteresse celtique ou gauloise (armes en fer, monnaies gauloises); une villa gallo-romaine (objets des 1er aux 3e siècles); au lieu dit «Biertaumont», vingt-deux tombes franques. Aux Temps modernes et jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, Thy-le-Bauduin était une seigneurie faisant partie, avec celle de Morialmé et l’avouerie de la prévôté d’Hanzinne, de la terre de Morialmé, en Principauté de Liège, quartier de Sambre-et-Meuse. Le bourg relevait de deux cours foncières : celle du seigneur de Morialmé, seigneur hautain, y exerçant la justice hautaine, moyenne et basse et celle de l’abbé de l’abbaye bénédictine de Liessies (Nord de la France). En 1647, un moulin banal fut construit au Petit Bois. Au début du 17e siècle, elle connut plusieurs procès de sorcellerie. Malgré la neutralité de la Principauté de Liège, la localité, comme toutes celles de l’Entre-Sambre-et-Meuse, eut à subir les guerres du 17e siècle entre le roi de France d’une part et  l’Empire et l’Espagne d’autre part. Elle fut pillée en 1649 par les troupes lorraines à la solde de l’Espagne. Sous le régime français, Thy-le-Bauduin devint une municipalité à part entière et l’est resté, comme commune, jusqu’à la fusion des communes de 1977.


A VOIR

Église paroissiale Saint-Pierre (1876), construction en moellons calcaires, de style néo-roman sur l’emplacement d’une ancienne chapelle du 15e siècle, avec du côté N., cimetière plus ancien. Ensemble de maisons, grange, étables, dépendances agricoles en moellons calcaires, des 17e–19e  siècles : Ferme des moines de l’abbaye de Liessies :  corps de logis  1ère moitié du 17e  siècle, remanié fin 18e siècle et la façade au 20e siècle; grange et dépendances du 19e siècle. Maison classique constituant le corps de logis attenant à une ferme, en brique et pierre bleue, du dernier fin 18e siècle. Ferme en partie remaniée au 18e siècle, étable, fenil, porcheries et grange du 19e siècle

Moulin du Petit Bois
Ancien moulin en moellons calcaires du 18e siècle fortement réaménagé au 20e siècle avec l’ancien bief pour l’alimenter de l’eau du Tyria situé à 350 mètres environ et canal de vidange.

Dépendances et grange
Construite en 1851 la chapelle Sainte Brigitte (Sainte Brigide d’Irlande), fêtée le premier dimanche de mai, invoquée pour la protection du bétail : belle en briques avec toiture en ardoises, entourée de deux tilleuls, plantés en 1851 (gauche) et 1930 (droite) à l’occasion du centenaire de l’Indépendance de la Belgique. Du 20e siècle, Chapelles de Saint-Antoine et de Tous les Saints


CALENDRIER DES ÉVÉNEMENTS

  • dimanche suivant la marche Saints Pierre &-Paul de Florennes :Marche Saint-Pierre